City by Strapping Young Lad.

Une explosion atomique. Une révélation. De la violence. Pour arriver à mettre quelque chose, à définir la folie d'un génie.
Ce génie porte un nom : Devin Townsend. Canadien d'origine, ce brave Devin a beaucoup de travail et de missions accomplies derrière lui. En effet, le guitariste-chanteur et leader de Strapping Young Lad a bossé avec le seigneur Steve Vaï alors qu'il n'était agé que de 19 ans, pour l'album : Sex & Religion. Vu sous cet angle on peut que croire que ce Devin est voué à une grande carrière. Et effectivement, Townsend eu, et continue d'ailleurs à ce jour, une carrière aussi éclectique que riche, notamment avec son projet solo, "Devin Townsend Projekt".

En 1997 arrive dans les bacs un étrange opus. Le deuxième album de Strapping Young Lad nommé sobrement "City". Vous mettez le CD dans votre platine, ou vous mettez les MP3s sur Winamp c'est selon. Vous vous souvenez du tsunami en Thaïlande? Et bien la c'est un peu la même chose sauf qu'on parle pas d'eau, mais de décibels. De gros gros décibels qui vont vous faire mal et vous laisser une trace indélébile dans votre cerveau. Tout d'abord, la batterie. Après une intro lourde, lente, pesante (Velvet Kevorkian), Gene Hoglan commence à s'exciter car il faut dire que derrière les futs c'est quelque chose d'impressionnant. Ça blast, ça envoit de la double en veux tu en voila. Mais la ou cet homme est très fort, c'est que c'est propre, c'est clair, ce n'est pas brouillon, comme pour certains groupes. La batterie est ultra massive mais reste d'une extrême clarté, limpide, belle (Detox, Home Nucleonics).

Le groupe à une touche industrielle, amenée par un clavier qui fait vraiment très bien son boulot. Ambiances, accompagnements, amplifications des montées lyriques de Devin. Et que dire des riffs de guitares ? Il y a une alternance entre certaines chansons. Certaines vont être super rapides, avec des structures basiques, mais massives (All Hail The New Flesh, Detox), et d'autres plus techniques, plus construites, et plus "groovy" si j'ose dire (AAA). L'album se termine par deux chansons plus calmes, pour laisser respirer les rares survivants  d'un tel holocauste musical, dans le bon sens du terme bien sur.

Devin Townsend, le génie aux deux facettes à laisser parler la face la plus sombre de son être pour pondre un opus de cette envergure la. Très lourd, massif, mais comme je le disais plus haut d'une extrême clarté, grâce à une production impeccable. Rien est laissé au hasard, et Strapping Young Lad l'a démontré pour leur deuxième galette.

Tracklist :
Velvet Kevorkian
All Hail The New Flesh
Oh My Fuckin God
Detox
Home Nucleonics
AAA
Underneath the Waves
Room 429
Spirituality



Quelques photos prises par mes soins lors du Rock Am Ring Festival 2006 en Allemagne :



Devin Townsend




Byron Stroud et Gene Hoglan




Devin Townsend

Comments

[Triad]

Au temps pour moi vieux, c'est vrai que j'ai toujours eu du mal avec des noms qui se ressemblent gné.

[Quick]

Petite précision Ju. Devin c'est :
Devin Townsend
Strapping Young Lad (n'existe plus :'( )
The Devin Townsend Band (n'existe plus)
Devin Townsend Projekt (en cours)